23 avril 2018

Nantes : Le ministère de l’Intérieur directement responsable des scènes d’émeute du 14 avril

Black Bloc - extrême gauche ultra-violente
La manifestation des zadistes le 14 avril à Nantes a tourné rapidement à l’émeute, avec d’importantes destructions dans le centre-ville, notamment sur les axes Calvaire, Crébillon, de Duchesse Anne à Gare Maritime en passant par Bouffay et Commerce, etc. Si le service d’ordre de la CGT a tenté à deux reprises de reprendre la tête de la manifestation et d’empêcher les casseurs de casser – sans succès – ceux-ci ont pu le faire à cause d’un dispositif policier qui n’avait pas prévu qu’ils se dispersent en ville… ce qui était directement lié aux consignes de la place Beauvau à Paris.

« Le dispositif comme les consignes de déploiement pendant la manifestation étaient directement gérées par le ministère à Paris », nous explique en effet une source proche du dossier. Or, « à Paris ils connaissent moins et se sont fait prendre de court ». Si l’envahissement de la gare – que ce soit par le nord (Duchesse Anne), le sud (Lieu Unique) ou les rails – a pu être évité, les casseurs qui ont commencé à s’attaquer aux CRS n’ont pas été bloqués à Bouffay comme c’est l’habitude.

« Ce que je ne comprends pas , c’est que le cours des 50 Otages n’était pas barré, pas plus que les issues autour de la place Bouffay », commente un policier nantais. « Pourtant le dispositif [un millier de CRS] était suffisant. Résultat : les casseurs revenus à Bouffay se sont égaillés dans les petites rues, avec des petits groupes de quelques casseurs un peu partout, puis par plus grosses bandes dans le quartier Crébillon – Calvaire, ce qui n’arrive quasiment jamais lorsqu’on fait le dispositif nous-mêmes, sur place ».

Que les pontes de la place Beauvau se rassurent : pas plus que les casseurs, ils ne seront poursuivis pour leurs décisions qui ont probablement facilité aux derniers la destruction de dizaines de commerces nantais – sans compter les feux de poubelles, container de chantier, véhicules, etc. « A moins que l’objectif n’était de faire des images afin de choquer l’opinion publique, auquel cas c’est réussi », relève un policier nantais.

Louis Moulin 

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