23 avril 2018

Evacuation de Tolbiac : tentative de meurtre contre des policiers

 
© Police Nationale Magazine
Un des véhicules des CRS attaqués

Si l'université de Tolbiac a bien été évacuée par les forces de l'ordre le 20 avril, cela ne s'est pas fait sans incidents : des véhicules de la Compagnie républicaine de sécurité ont notamment été pris pour cibles par 100 à 200 manifestants.


En marge de l'opération d'évacuation de l'université de Paris-I dans le XIIIe arrondissement de Paris, des véhicules de police ont été pris pour cible le 20 avril, mettant en péril la vie des membres des forces de l'ordre, selon un communiqué du syndicat UNSA Police qui évoque «une tentative de meurtre» et exige des poursuites judiciaires.

Le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'y était engagé le 17 avril devant l'Assemblée nationale : l'ordre public serait rétabli «partout» et «en particulier dans les facultés» bloquées par des étudiants vent debout contre les réformes du gouvernement. Le 20 avril, à 5h, une centaine de CRS ont pénétré dans le site universitaire de Tolbiac à Paris, lieu emblématique de la mobilisation contre la réforme de l'accès à l'université, occupé depuis le 26 mars, et le ministre s'était félicité dans la journée sur Twitter : «Les forces de l’ordre ont mis fin à l’occupation du site "Tolbiac", sous l’autorité du préfet de Police. Partout l’Etat de droit sera rétabli.»

Une évacuation «dans le calme» selon la préfecture, mais des dégâts importants

Si la préfecture de police préfère évoquer une évacuation «dans le calme», l'AFP relève toutefois des jets de bouteilles en verre et d'autres projectiles, dans «une ambiance très tendue». De fait, une enquête a été ouverte après le dépôt d'une plainte par le président de l'Université Paris-I, Georges Haddad, tel que l'a révélé le Journal du dimanche (JDD) du 22 avril. Les investigations ont été confiées à la Sûreté territoriale, a précisé la source judiciaire. Georges Haddad a évalué le coût des «dégradations» – notamment des tags dans des amphis et du matériel informatique détruit – à «plusieurs centaines de milliers d'euros».

Un container à ordures jeté depuis un pont sur des policiers bloqués par le trafic

Les informations communiquées par le syndicat UNSA Police semblent aller dans le même sens et font état d'une grande violence à l'encontre des forces de l'ordre au niveau de la porte d'Italie à quelques encablures de l'université évacuée : «Le vendredi 20 avril, la CRS 52 de Sancerre est appelée en renfort sur Tolbiac. En arrivant sur la Porte d'Italie, l'unité est stoppée à cause des bouchons. Entre 100 et 200 manifestants étudiants, dont des individus masqués, voyant l'unité arrêtée et donc vulnérable, se rendent sur le pont de l'avenue de la Porte de Choisy qui surplombe le périphérique et projettent un container à ordures sur le véhicule de police et ses occupants. Le choc déforme le toit est blesse deux policiers.»
 
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Le communiqué du syndicat des gardiens de la paix ajoute : «Trois autres véhicules de reconnaissance ont été impactés par des jets de projectiles, sans compter les véhicules de particuliers qui se trouvaient à proximité.»
 
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Et le secrétaire général d'UNSA Police de conclure : «L'UNSA Police condamne cette tentative de meurtre et exige que tous les moyens soient mis en œuvre pour retrouver et traduire en justice les auteurs de ces actes.»


Les petits bobo-gauchos décérébrés inclusif.es, ou d'extrême crétinisme, ce qui est du même acabit, utilisent maintenant les mêmes méthodes que les racailles de cités... L'impunité au pouvoir !

Deux poids et une grosse mesure : les occupants de la basilique St Denis, clandestins professionnels, n'auront pas de sanction.
Ceux de Génération Identitaire, pour quelques heures d'occupation de la mosquée de Poitiers et une banderole, ont eu de grosses amendes, une peine de prison d'un an avec sursis et une privation des droits civiques et familiaux. Une peine maximale plus lourde que ce qu'avait demandé l'accusation.
La prochaine étape est l'enlèvement des enfants à la famille.
La dictature est en marche et les "juges" en sont les auxiliaires zélés.

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